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Chroniques lisboètes

La femme d’expat (2)

Bacalhau Femme d'expat 29 août 20199 novembre 2019 1 Minute
La femme d'expat n'a pas le droit de se plaindre, parce que sa vie, c'est celle de Barbie, avec la belle voiture et le poney.
Ken reproche à Barbie Prozac d'être triste, alors qu'il couvre sa femme d'expat de cadeaux.
Le mari de la femme d'expat l'emmène à Lisbonne sans lui dire.
La femme d'expat se retrouve seule et sans emploi à Lisbonne pendant que son mari poursuit son ascension professionnelle.
Pourquoi la femme accepte-t-elle une telle situation ? Il faut revenir à l'éducation genrée des petites filles et des petits garçons. Les femmes sont élevées pour placer leurs besoins après ceux des autres. Les filles ont des poupées à câliner, les garçons des armes pour tuer des gens.
La femme d'expat subit par ailleurs le plafond de verre, qui empêche les femmes de progresser aussi rapidement et aussi haut que les hommes. La femme d'expat est représentée ici sur une échelle, bloquée par un obstacle invisible, tandis que le mari progresse professionnellement.
La femme d'expat de Lisbonne subit des pressions de toutes parts pour enfanter : son médecin lui rappelle son horloge biologique. Sa belle-mère lui rappelle qu'elle avait déjà trois enfants à son âge.
La belle-mère félicite le mari qui a cuisiné un plat, tandis que la femme d'expatrié  assume toute la charge mentale du foyer.
La une de Paris Match avec Nicolas Sarkozy et Carla Bruni qui se fait toute petite pour ne pas le dépasser. Vision sexiste du couple, dans laquelle l'homme doit être plus grand que la femme. Carla Bruni est à genoux à côté de Nicolas Sarkozy.
Tous les poids qui pèsent sur la femme d'expatrié : la charge mentale, le plafond de verre, la pression familiale, l'horloge biologique. L'injustice de devoir abandonner sa carrière alors que le mari continue son ascension sans rien ressentir de tout cela. Le mari annonce à sa femme qu'on lui propose un poste à Lisbonne, elle ne peut pas refuser, elle craque.
La femme d'expatrié, qui a abandonné son travail, consulte un psychiatre.
Ici l'auteur du blog sur Lisbonne Bacalhau compare la situation de la femme d'expatrié à celle de la femme de Landru, qui a sûrement dû regretter son choix.
La réalité de la vie de femme d'expatrié est bien différente du fantasme que chacun s'en fait; Elle pensait mener une belle vie de famille au soleil, elle se retrouve seule au foyer, écrasée par la charge mentale.
La femme d'expat, qui ploie sous la charge mentale, n'a pas grand chose à raconter quand elle rencontre de nouvelles personnes.
Les trois femmes d'expatriés lisboètes prennent un verre et se donnent leurs trucs et astuces pour supporter leur situation.
L'une des femmes d'expatriés raconte qu'elle a pété un plomb un jour et qu'elle est partie se bourrer la gueule à un concert de heavy metal. L'auteur du blog dessiné Bacalhau précise que c'est une histoire vraie.
La deuxième femme d'expat raconte qu'elle a fait un stage de chamanisme. Le dessinateur du blog sur Lisbonne précise, là encore, que c'est une histoire vraie.
La femme d'expat du milieu dérape : elle raconte qu'elle a côtoyé des gens bizarres à ce stage.
Elle finit en disant qu'ils ont tous fini par danser tout nus autour d'un grand feu. Les deux autres femmes d'expat sont atterrées. Le narrateur du blog Bacahau insiste sur le caractère véridique de l'histoire.
La femme d'expat rit, mais ses deux amies ont un air terrifié.
Le personnage du milieu est gêné. Les trois femmes d'expatriés regardent leur verre de vin.
Elles boivent comme des alcooliques. Le dessinateur du blog Bacalhau sur Lisbonne a peint un petit ange qui passe au-dessus d'elles.
Ken expat dit à Barbie Prozac que si elle est malheureuse, elle n'a qu'à se trouver un boulot. Genre, la femme d'expat n'y a pas pensé. Mais comment trouver du travail à lisbonne quand on ne parle pas portugais et qu'on a abandonné sa carrière pour élever ses enfants et supporter la charge mentale du foyer ?

To be continued…

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Publié 29 août 20199 novembre 2019

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